samedi 24 septembre 2011

La fête de Beauregard pour clôturer cette 8e Caravane

Encore quatre ! Les derniers quartiers Rennais à n'avoir pas encore accueilli la Caravane des quartiers : Bourg L'évêque, Le Blosne, Thabor/Saint-Hélier et Bréquigny. Rendez-vous donc en mars pour la suite des événements. En attendant, quelques images de la fête du parc de Beauregard, samedi après-midi, sous un beau soleil...












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Coupe du monde de Beauregard : 6 buts à 5 !



Inauguré par Daniel Delaveau, le city stade de Beauregard situé entre la rue Aurelie Nemours et le parc est l'un des cinq équipements sportifs publics, sécurisés, en pelouse synthétique, de la ville qui mixtent terrains de foot et de basket. Ils ne nécessitent pas de grands espaces et sont généralement construits dans des squares. Achevé au cours de l'été, cet équipement a coûté environ 80 000 euros. 

L'inauguration a eu lieu au terme d'un petit tournoi entre enfants et ados de Beauregard. C'est l'équipe baptisée Boca junior qui a remporté le trophée, avec dans ses rangs Méhdi, Hamza, Enzo et Zakaria.
La coupe a été remise par le maire, Daniel Delaveau, et l'élu de quartier, François André.

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Promenade virtuelle bien réelle

Le rendez-vous était fixé aux aurores, samedi, dalle Kennedy. Aucune épée entre les mains mais des Ipad flambant neufs pour une virée "historico-techno" dans le quartier. A la tête du petit groupe, Gilles Brohan de l'office de tourisme pour les repères historiques et Erwan Mahé de la société Arte Facto pour les prolongements multimédia. 

 "Le coeur du quartier, c'est cette dalle. Elle a été conçue ainsi par l'urbaniste de l'époque, monsieur Madelin, souligne Gilles Brohan. Ce coeur est composé des huit tours qui encadrent l'esplanade." La dalle, nous y sommes, les pieds sur l'asphalte. Mais également sur la tablette tactile. Un point bleu clignote, indiquant sur la carte notre position. Ça tombe bien, les deux coïncident! Quelques clics sur les icones et des photos de la naissance du quartier apparaissent, des images de Lucien Jeunesse qui dans les années 1960 animait sur la dalle le célèbre jeu radiophonique des 1000 francs, des vidéos sur les travaux qui ont totalement changé l'image de Kennedy...

Sur la tablette, des vidéos, des photos, en complément  la visite (S. Priou)

 
Ces promenades urbaines augmentées sont régulièrement proposées par l'office de tourisme. Elles sont en évolution permanente. Dès novembre, des images 3D viendront compléter le dispositif. 

Pour comprendre le principe, petite démo en vidéo.




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Les coteaux de Villejean

Quand pourra-t-on regoûter le petit rouge de Villejean? A en croire les écrits d'un cartulaire du XIIIe siècle, il coulait à flot sur les tables des tavernes entre deux airs de viole de gambe. A l'époque, les terres de Villejean étaient couvertes de vignes, rappelle Gilles Brohan de l'office de tourisme. Comme Maurepas. Rien n'est indiqué en revanche sur la qualité du breuvage. Une piquette? Un grand cru? Aujourd'hui, à Rennes, seul le quartier de Sainte-Thérèse organise chaque année des vendanges. (Voir une vidéo du site de l'Ina sur les vendanges à Rennes)
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vendredi 23 septembre 2011

"Le temps des habitants n'est pas celui de la ville"

Le contraste est frappant : sur la dalle Kennedy, des centaines de personnes dansent, applaudissent, chantent. C'est la fête, le "buffet interculturel" fait le plein, les pétards pleuvent (un sport national dans le quartier, visiblement !) A la maison de quartier, l'ambiance est nettement plus relax. Autour du maire et d'une bonne dizaine d'invités (sociologue, représentants de la Ville de Rennes, de la société Territoires et Développement, de l’Université Rennes 2, du FRAC...), quelques spectateurs assistent à un débat instructif et courtois sur l'avenir du quartier. Une soirée, deux ambiances...

La passion qui s'est déchaînée jeudi soir est clairement retombée. On peut en déduire deux chose : d'une, les habitants n'ont pas de griefs majeurs, la vie suit son cours. Ou bien, plus vraisemblablement, la politique urbaine ne déplace pas les foules, un vendredi soir à l'heure de la soupe.

On a parlé de beaucoup de choses, pourtant : l'histoire de Villejean et de sa rénovation, les travaux à Beauregard, les atouts et les faiblesses d'un quartier à deux facettes. Car le coeur des discussions, c'est bien la double identité du "quartier 10", son matricule administratif. "Beauregard a atteint une taille et une maturité qui en font un quartier à part entière, estime François André, élu du quartier. Il y a des différences sociologiques avec Villejean, une avenue (Charles Tillon, ndr) qui partage les deux entités, des problématiques urbaines distinctes. Faut-il un conseil de quartier spécifique à Beauregard ? Le principe sera proposé." C'est l'info du soir : Beauregard, à force de grandir, s'émancipe de la tutelle du "vieux" Villejean.

Gilbert Gaultier, Paule Renard (Vivre à Beauregard), Daniel Delaveau et François André. 

Pour l'architecte urbaniste qui a conçu Beauregard au début des années 90, "il y a encore beaucoup de liens à tisser. Le secteur de la Harpe est un no man's land. Mais le temps de l'urbanisme est très long..." Trop long, estiment certains habitants de Beauregard. "L'école est trop petite, il manque un équipement de quartier, des services ! Les jeunes s'ennuient et le soir, c'est morne plaine", confie une riveraine. Paule Renard, présidente de l'association Vivre à Beauregard : "Le temps des habitants n'est pas celui de la ville. Au début, on ne savait pas ce qu'était un quartier neuf, qui ne partait de rien. Il nous a fallu nous battre pour faire reconnaître des erreurs sur le plan architectural." Elle cite, par exemple, un manque de jeux pour enfants, des "îlots paysagers" gérés différemment selon les copropriétés, etc. "Maintenant on a des espaces dont on est fiers". 


Beauregard avait donc un côté laboratoire ? Pour le maire, "c'est la magie de la ville. On donne les grandes orientations sur la mixité, les voies de circulation, mais après il y a toujours des chemins de traverses qui se font." 

Cédric Rousseau

Et pour finir, quelques images de la dalle Kennedy aux allures de kermesse :









Merci à Hervé Duval, l'homme aux moult talents cachés, pour ces quelques images...




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Assises de quartier : comment améliorer le quotidien des Villejeannais ?

C'était la cinquième version des assises de quartier, après Le Blosne, Maurepas, Bréquigny et Cleunay. Au beau milieu de la caravane, une bonne centaine de personnes ont travaillé, en atelier, autour de plusieurs thèmes : insertion, jeunesse, lien social...

Comment ces sujets ont-ils été choisis ? La scop Le Pavé, tournée vers l'éducation populaire, a travaillé en amont avec des habitants, des "porteurs de parole". Plusieurs problématiques liées au quartier se sont rapidement dégagées. Voici quelques propositions concrètes qui ressortent des ateliers, à creuser :

Insertion sociale
- Moins fragmenter les dispositifs d'accès à l'emploi, les rendre plus accessible au plus grand nombre.
- Recréer des activités d'utilité sociale rémunérées, à condition qu'elles soient un tremplin vers le CDI

Jeunesse
- Installer davantage de lieux pour les enfants
- Améliorer l'information sur ce qui se passe dans le quartier, les animations, les concerts, la vie associative, etc.
- Renforcer la présence de la police de proximité.

Contacts, lien social
- Créer un café populaire avec les financeurs, les entrepreneurs du quartier, en envoyant des e-mails pour prévenir les personnes intéressées.
- Inventer des prétextes à la rencontre : peindre les pots de de sapin sur la dalle, par exemple
- Installer des tables et des chaises sur l'espace public, pour inviter les gens à se poser, à échanger.

Ce n'est qu'un condensé de tout ce qui s'est dit cette après-midi. "L'important est que ces idées, ces suggestions soient suivies de réponses afin d'éviter les fausses promesses", résume une responsable de la politique de la ville. Ca tombe bien, les élus du conseil municipal étaient présents en nombre, y compris Daniel Delaveau. Ils ont pu discuter en tête à tête avec beaucoup d'habitants. A suivre, donc...

CR

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Beauregard et Villejean en chiffres

A chaque Caravane de quartier son lot de stat et de chiffres. Villejean et Beauregard n'échappent pas à la règle. Les indicateurs recensés par l'Apras (association pour la promotion de l'action et de l'animation sociale) font apparaître deux entités bien distinctes.

Près de 19000 personnes vivent dans ce secteur nord-ouest de Rennes. Mais que l'on soit à Beauregard ou à Villejean, le portrait n'est pas le même. A Villejean, la population est familiale (32% des ménages), pas toute jeune (près de 20% de la population a plus de 55 ans) et le taux d'emploi des habitants y est moins élevé. Les inscriptions à Pole emploi ont bondi de 26% entre 2008 et 2010. A Beauregard, la structure des ménages est composée pour moitié d'un seule personne et le taux de personnes ayant un emploi atteint 64%.

Deux photos contrastées pour deux histoires de quartiers différentes. Le cabinet Cibles et stratégies a interrogé 500 habitants de Villejean et Beauregard pour sonder leurs sentiments sur leur environnement. 72% d'entre eux se disent attachés à leur quartier pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'il est bien situé, notamment Villejean, parce que les relations de voisinage sont bonnes pour 68% d'entre eux même si le sentiment de solitude est plus important à Beauregard (27%).

Lorsque sont abordées les améliorations possibles, le clivage entre un jeune quartier qui sort de terre et des aménagements vieux d'une cinquantaine d'années ressort. A Beauregard les habitants réclament plus d'équipements socioculturels, une meilleure desserte en transports en commun; à Villejean, les demandes portent sur davantage de propreté et la création de parcs et de jardins. Les premiers coups de pelle observés sur le futur parc paysager du Berry pourraient apporter une première réponse.
Dominique Primault
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Wiki Rennes compile la mémoire du quartier

Les articles sur Villejean viennent enrichir le site Wiki Rennes, tel celui-ci: une fête foraine square de Bourgogne, dans les années 70. En surfant un peu, on trouve aussi des photos de la foire à la brocante et aux antiquités, une histoire de la course cycliste, des anciens numéros du journal Vivre à Villejean...

Si vous avez des souvenirs, des photos à partager, venez rencontrer Régis, webmaster du Wiki.
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Pour rencontrer le maire, c'est maintenant



Daniel Delaveau est présent cet après-midi, pour discuter avec les habitants et les associations du quartier.
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Dans les années 60, déjà, Beauregard...

L'anecdote est racontée par les archives municipales.

En 1966, les premières extensions de Villejean sont dans l'air, les élus en parlent en conseil municipal. En 1971, l'équipe d'Henri Fréville votait une première délibération sur un futur quartier de Rennes : Beauregard. A l'époque, les besoins sont pressants en terme d'habitat. Le projet ? Que les travaux soient terminés pour l'année... 1979 !

Les premiers coups de pelle ont commencé en 1995. Et 32 ans plus tard, le quartier existe bel et bien, mais "seulement" 2600 logements ont été livrés sur les 5500 que prévoit la ZAC de Beauregard. Comme quoi, en urbanisme, on n'est jamais à une décennie près !
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La ville de demain en 3D

Visiteurs de la Caravane, simples passants ou voisins de palier, n'hésitez pas à demander à Christelle de vous présenter les projets urbains en 3D. C'est gratuit, très complet et à la pointe de la technologie...

Deux systèmes hypersophistiqués s'offrent à vous : la modélisation sur écran géant, avec à partir de 17h les chargés d'opération de la Ville de Rennes pour vous guider. Rien de mieux pour poser vos questions sur ce qui attend le quartier dans les 10 à 15 ans à venir, que ce soit à Villejean (îlot Normandie surtout) ou Beauregard (la partie nord, le long de la route de Saint-Malo).

Le long de l'avenue Charles Tillon, un parking silo pour les futurs habitants de la ZAC Normandie ; à gauche, la tour d'une vingtaine d'étage abritera une nouvelle Cité U.


Autre cyber espace : le projet Ren'ex (cliquez sur "exploration de Rennes", pas besoin de se connecter). Il est visible à la Caravane, sous la tente "projets urbains" : là encore, un écran géant, mais tactile, pour naviguer dans le quartier, découvrir les balades élaborées par la direction de quartier et les habitants. Interactif, c'est également une appli I-Phone (les autres smartphones attendront ; ne parlons pas des "vieux" portables !) pour une promenade géolocalisée, poster des photos et des commentaires à chaque point d'étape... Bref contribuer à (re)découvrir son quartier.

Le parc de Beauregard, au milieu. Au nord, les futurs immeubles sont modélisés par le service Cartes de la Ville de Rennes.


Quatre balades sont présentées, quiconque peut les suivre quand ça lui chante. Deux sont organisées demain samedi : la découvert des arbres de Villejean (à 10h) et une promenade inédite à vélo de Villejean à Beauregard (à11h45). Il reste des places, profitez-en !

CR

Le parc sportif paysager du Berry, derrière la cité U verte à l'entrée de Villejean.
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Des voisins de palier sur la dalle

La Caravane, c'est l'occasion de croiser ses voisins de palier sur la dalle Kennedy. En chair ou en photos. Neuf portraits écrits par le journaliste Patrice Charbonnier et illustrés par le photographe Patrice Dorizon sont exposés sous la tente dressée en face le supermarché. Ancien adhérent de l'Amicale des Algériens en Europe, ex-propriétaire de terres agricoles sur lesquelles se construit le quartier de Beauregard, militante associative, parent d'élève... Ils racontent toute un pan de l'histoire d'hier ou d'aujourd'hui d'une tranche de ville.
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jeudi 22 septembre 2011

"Les vrais responsables ? Ikéa, Coca, Danone, Carrefour..."

On a du mal à comprendre pourquoi certains débats ne font pas salle comble. Jeudi soir, la discussion autour du devenir des déchets n'a réuni qu'une petite quarantaine de personnes, mais elle fut riche en enseignements, en contradictions, en analyse technique. Elle touchait au coeur des politiques énergétiques de Rennes Métropole : que faire de nos centaines de milliers de tonnes d'ordures ? Peut-on en tirer profit ? Le porte-monnaie doit-il passer avant la santé ? Les consommateurs, le législateur ou les industriels doivent-ils changer radicalement leurs habitudes ? Un vrai débat de société...

Le panorama tracé par les intervenants est impossible à détailler ici. Voici quelques données et un condensé des échanges entre élus, experts et habitants, pour tenter de restituer la complexité du sujet. Où l'on s'aperçoit que Rennes est plutôt en avance dans sa gestion des déchets, et qu'une controverse agite les milieux écologistes, entre les plus modérés - notamment les élus dans les collectivités, qui défendent l'incinération - et les partisans d'un changement radical des pratiques et des mentalités.

Quelques chiffres

- Les déchets ménagers (ceux que nous mettons à la poubelle après le tri) ne représentent que 3,5% des déchets produits en France. La grande majorité concernent donc le bâtiment, l'agriculture, l'industrie... et les encombrants emmenés en déchetterie - notamment les meubles produits en grande quantité.

- Un français produit 600 kg de déchets par an, en moyenne. Sur ces 600 kg de déchets, 319 sont collectés, 75 sont triés et recyclés, 206 sont amenés en déchetterie. Jean Louis Merrien, élu à Rennes métropole : "A Rennes, on fait mieux que la moyenne nationale. Les habitants sont vertueux sur notre territoire." Comment font-ils ? "Mettre un Stop pub sur les boîtes aux lettres, boire de l'eau du robinet, installer un composteur au fond du jardin..."

Stocker ou brûler ?

- Ingénieur des Mines, Nicolas Garnier est délégué général de l'association Amorce : "Une grande partie de nos déchets est inévitable. Est-ce qu'on préfère les stocker ou les mettre en incinérateur ? Il n'y a pas de solution géniale. En milieu urbain, on brûle davantage, car on n'a pas de place. En milieu rural, on a plutôt tendance à stocker. La seule différence, c'est que quand on enfouit, ce sont les générations suivantes qui devront s'en occuper."

- Jean-Luc Daubaire, élu à l'écologie urbaine de la Ville de Rennes, défend l'énergie produite par l'incinération des déchets, la moins mauvaise des solutions selon lui : "Il est indispensable que les villes de demain ne consomment pas les espaces agricoles." Un réseau de chaleur alimenté par les déchets est plus économe : "L'habitat dense permet moins de tuyaux, donc moins de déperdition."

Quel impact sur la santé ?

- Bruno de l'association Vivre à Beauregard, est contre les nuisances de l'incinérateur. "Je n'ai pas entendu une seule fois le mot santé. Les incinérateurs sont une source de pollution importante: aujourd'hui, pas moins de 2000 molécules dangereuses sortent de l'usine. Nous pensons que la méthanisation est une alternative sérieuse, comme à Amiens ou Calais."

 - Réponse de Nicolas Garnier : "La méthanisation n'apporte qu'une solution pour une petite fraction des déchets." En terme de production d'énergie, "le bilan dioxine du gaz et du bois est moins bon que pour les déchets." Il regrette surtout l'absence, dans ce type de débats, de "ceux qui nous font consommer et qui produisent le plus de déchets : Coca, Ikéa, Danone, les hypermarchés..." Il pointe, à l'instar des élus écologistes, un coupable : le suremballage.

- Jean-Luc Daubaire souligne : "C'est vrai, il nous manque encore des données. Mais c'est étonnant d'avoir peur de quelque chose d'aussi surveillé et de ne pas se préoccuper des voitures, notamment des moteurs diesel directement liés aux bronchites chroniques ! La première évolution, c'est de libérer la production de chaleur du joug du pétrole."

Quelles solutions dans l'avenir ?

- "A Barcelone, à Lausanne, ils sont en avance, estime Jean-Luc Daubaire. On travaille sur la récupération de chaleur des eaux d'assainissement, la récupération des ordures des cantines, etc. On peut faire de nos ordures citadines un engrais pour nos campagnes. Nous ne sommes pas fermés aux évolutions, au contraire."


- Une habitante, copropriétaire à Beauregard, intervient : "J'ai subi les problèmes de santé avant que des contrôles soient faits. On voudrait un débat sur les tarifs, le prix de l'énergie fournie." Une autre : "On voudrait que nos élus reviennent devant nous régulièrement pour approfondir cette discussion."  Rendez-vous notés par Mrs Daubaire, André et Merrien.

- Des utopies, entendues en fin de débat : "Pourquoi ne pas installer des puces électroniques sur les poubelles, pour que ceux qui produisent moins de déchets paient moins de taxes ?" Une idée déjà expérimentée mais moquée par Nicolas Garnier : "On est en France..." Manière de dire que les plus malins détourneront le procédé à leur avantage !
Chacun est responsable et peut changer de comportement : "Aujourd'hui en France on collecte moins d'un quart des déchets dangereux (piles, détergents, etc.) Quand on repeint un volet, on n'a pas assez le réflexe d'aller mettre le pot de peinture à la déchetterie." 
Mais l'Etat a aussi un rôle à jouer."Taxer les suremballages, obliger les fabricants à reprendre les produits qu'ils vendent, c'est possible. C'est une question de volonté politique."


Cédric Rousseau
Photos Dominique Primault

N.B. Pour plus d'informations, le dossier de Rennes Métropole Magazine de décembre 2011 sera consacré à la question des déchets, de leur recyclage et de leur valorisation. 

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"Ils vont faire quoi, là ?"

Secteur Normandie Saumurois, halte ferroviaire de Pontchaillou, ZAC Beauregard - Quincé et Porte de Saint-Malo, secteur Languedoc, parc sportif paysager du Berry... Les projets urbains du quartier sont nombreux. Venez visiter l'expo, à l'espace multimédia sur la dalle Kennedy, pour en savoir plus !
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Le dessous des cartes de Villejean

Jeudi à la caravane des quartiers, les cartes étaient de sortie. Issues des collections des archives municipales, elles permettent de mieux comprendre la physionomie actuelle de Villejean.


En dehors du centre-ville point de salut. Les cartographes du 19e siècle ignoraient superbement les faubourgs et les terres agricoles qui bordaient la ville. Sur les plans brandis par Violaine Le Nénaon des archives municipales devant un parterre de Villejeannais, Rennes se résume aux pavés ceinturés par les remparts. Villejean? Une vaste plaine quasi désertique. A l'aube du 20e, elle n'est peuplée que de quelques fermes et de lieux dits. Des noms qui résonnent encore aujourd'hui dans le quartier.: Malifeu, Montbarrot... Un axe apparaît en fond de carte, la route des manoirs sur lequel s'élève notamment celui du grand Villejean. Une route qui, plusieurs décennies plus tard, donnera naissance au boulevard Winston Churchill.

Vue  aérienne sur la Foire aux antiquaires de Villejean, ferme de la Harpe : photographie de M. Bourhis, [années 1970]. Archives de Rennes, don numérique de Pierre Allair, 17 Num 01.

« A cette époque, la ville s'étend plutôt à l'est, explique Violaine Le Nénaon. L'ouest est contraint par le chemin de fer, par des zones marécageuses... » Petit à petit, les progrès techniques font sauter les verrous de ce carcan. Franchir des voies ferrées et construire sur des sols meubles n'effraient plus les ingénieurs. La ville commence à prendre ses aises.

Photographies aériennes de la construction du quartier de Villejean, [fin des années 1960],
Archives de Rennes, fonds Heurtier, 350 Fi 46_28
 
Les lotissements de la Croix rouge et de la cité hospitalière signent les débuts d'un quartier de Villejean qui ne porte pas encore de nom. Celui-ci apparaîtra sur le cadastre le 7 octobre 1957, avec la création de la Zup Villejean-Malifeu. Son schéma d'organisation est simple: un axe central, trois axes verticaux. Soit six îlots tous construits sur le même modèle: une école au milieu, des logements et des axes de circulation tout autour.

Découverte des gâteaux de tous les continents, organisée par l'Association des résidents de Villejean (ARV) sur la Dalle Kennedy : photographie, 1993. Archives de Rennes, don numérique de l'ARV, 19 Num 01.

 Les premiers locataires (40% ont moins de 20 ans!) poseront leurs valises à Villejean en 1965. Juste au moment où le nom d'un autre quartier est évoqué en conseil municipal: Beauregard. Il y a plus de 45 ans.

Dominique Primault


Vue plongeante du 15ème étage sur l'université de Rennes enneigée, avenue Gaston Berger : photographie, [début des années 1980]. Archives de Rennes, don numérique de Françoise Flohic, 21 Num 01.
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